PARIS (Reuters) – Le Code civil sera modifié pour y inscrire la nécessité pour les entreprises de prendre en compte leurs impacts sociaux et environnementaux, a annoncé dans Le Monde paru lundi le ministre de l’Economie et des Finances, qui souhaite élargir le champ de l’obligation de la représentation des salariés.
Pourquoi la culture et l’ESS doivent d’urgence faire alliance
Dans un rapport rendu public fin février, le conseiller culturel Bernard Latarjet invite les acteurs culturels et ceux de l’économie sociale et solidaire (ESS) à se rapprocher. A ses yeux, c’est une condition pour assurer la survie et le développement des microstructures associatives culturelles. Les régions sont en première ligne pour faciliter ce rapprochement.
A priori, la rencontre entre les acteurs culturels et ceux de l’économie sociale et solidaire (ESS), au regard des valeurs et des objectifs qu’ils partagent, devrait être naturelle.
L’économie sociale et solidaire redoute l’arrivée d’une nouvelle concurrence
Le projet de loi Pacte pour les entreprises, préparé par Bercy, envisage de valoriser les sociétés commerciales mettant en avant leurs engagements sociaux ou environnementaux.
C’est un débat sémantique et juridique qui fait déjà grand bruit. Quel statut donner à une entreprise qui a choisi de délaisser en partie la recherche du profit pour se consacrer aussi à des enjeux environnementaux ou sociaux ?
C’est une question à laquelle doivent répondre l’ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat, et l’actuel patron de Michelin Jean-Dominique Sénard, chargés par le gouvernement d’une mission intitulée « Entreprise et intérêt général ». Leurs conclusions, attendues courant mars, doivent aboutir à la rédaction d’un projet de loi intégré à la loi Pacte sur les entreprises préparé par Bercy.
Une chaîne de restauration rapide coréenne transformée en coopérative.
Imaginez que le siège social de McDonald’s ou de Tim Hortons se transforme en coopérative de travailleurs. Ça peut paraître surprenant. C’est pourtant arrivé chez Happy Bridge, une société coréenne de restauration rapide.
« Une entreprise capitaliste qui s’est transformée en coopérative, c’est très inhabituel. »
Un métier qui a du sens, mais lequel ?
La Génération Y met une pression particulièrement forte sur le fait de réussir sa carrière. Mais une vie professionnelle accomplie ne passe plus seulement par une position hiérarchique honorable. Les jeunes y cherchent plus que cela : ils veulent que leur métier ait du sens.
Pascal Glemain : « Le fossé entre ESS et université n’existe plus »
Un manifeste puis un colloque à Rennes du 16 au 18 mai prochain. Le RIUESS (réseau interuniversitaire de l’économie sociale et solidaire) a décidé de passer la vitesse supérieure en ce début 2018 pour affirmer son appartenance à l’Économie sociale et solidaire (ESS) ainsi que ses apports scientifiques à une meilleure compréhension du secteur. Pascal Glemain, enseignant chercheur membre de son conseil d’administration et de gestion, explique le développement du RIUESS.