Et si les nouvelles technologies ne servaient pas seulement l’intérêt de certaines grandes entreprises du web ? Et si le web ne faisait pas que collecter des données sur les citoyens ? Et s’il était réellement mis au service de l’humain ?
Ceci n’est pas une utopie. Loin des sentiers 2.0 battus de la Sillicon Valley, des alternatives émergent ça et là. A leur origine ? Des associations, des entrepreneurs, des collectifs. Leur point commun ? Ils donnent une voix à un web social et solidaire : un numérique capable de mettre la technologie à la faveur de l’intérêt de tous. Ils sont les Wikipédia de demain, ils sont la relève d’une vision d’Internet libre, appartenant à chacun, outil au service de la cause, et non pas cause au service de l’outil.
Ensemble ils appellent à « redémarrer » le programme d’Internet. Montrer qu’une autre voie est possible, et la choisir. Car en 2018, connecter le monde ne suffit pas.