En France le secteur de la générosité a le vent en poupe. Financement en faveur de la biodiversité, de la santé, du patrimoine… Ce sont 8.5 milliards d’euros de dons qui ont été versé en 2019.
Les philanthropes s’illustrent aussi parfois par leur grande efficacité dans la levée de fonds. A titre d’illustration, 1 milliard d’euros a été collecté au lendemain de l’incendie de la Cathédrale Notre Dame de Paris dont 200 millions ont été versé par Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH.
Cette anecdote s’inscrit dans une tendance plus large de dynamique de la philanthropie puisqu’au-delà des 8.5 milliards d’euros versés en 2019, la philanthropie des personnes morales a progressée de 119% entre 2009 et 2019 (Données de France Générosité).
Mais alors, si ces dons, ou mécénats permettent d’accélérer la mise en œuvre de projets à impact positif où est-ce que le bas blesse ?
Alors que des débats questionnent régulièrement le cadre français de la fiscalité des dons, la pointant du doigt comme étant constitutive de niches fiscales. Ce passe à la marmite sera l’occasion de se demander en quoi le développement de la philanthropie questionne le modèle de solidarité français et notre Etat Providence ?
Pour explorer les liens entre Etat Providence et philanthropie, nous serons en compagnie de Marcela Scaron, Secrétaire générale de la Fondation Macif et Vincent Edin, journaliste et auteur de l’ouvrage Quand la charité se fout de l’hôpital, enquête sur les perversions de la philanthropie.
Infos pratiques
Le Passe à la marmite késako ?
🤩 Retrouvez-nous à l’occasion d’un dîner-débat autour d’un ou deux invités reconnus pour leur expertise, dans un format réduit (maximum 15 personnes) afin de faciliter la circulation de la parole et la proximité entre invité.e.s et participant.e.s.
🤔 Pour celles et ceux qui s’interrogent, les 15 euros de participation qui vous sont demandé à l’inscription permettent de prendre en charge une partie du repas.
Pour ce tarif, vous prenez part à des échanges passionnants et passionnés à l’occasion d’un repas convivial. Bien entendu, une fois sur place, nous nous occupons de tout le reste !
