Dans un article pour Le Monde Idées du 19 juin 2016, Pierre Nanterme PDG d’Accenture explique ceci: « La combinaison entre microfinance, numérique et réseaux sociaux crée un effet démultiplicateur sans précédent. En permettant de faire connaître des initiatives de microfinance à très large échelle et à moindre coût, ce sont des millions de prêteurs potentiels à travers le monde qui peuvent être invités, sans contrainte de lieux ni de temps, à soutenir des projets extrêmement concrets qu’ils choisissent eux-mêmes. »
Dans son article il focalise l’apport du digital à l’ESS sur le micro-don et en profite pour rpésenter le dispositif MicroWorld permettant « à des salariés, des particuliers, des entreprises ou des fondations de financer, sous forme de prêts sans intérêts, des projets d’entrepreneurs dans le monde entier — projets évalués et validés par des instituts de microfinance locaux. Une fois le projet réalisé, le prêt est remboursé entre six mois et un an et demi. Le prêteur est alors libre de réinvestir cette somme ou de la créditer sur son compte. »
Cet article, s’il a le mérite de présenter ce dispositif qui ne peut qu’apporter des ondes positives dans le milieu de l’entreprise, ne devrait néanmoins pas s’intituler de la sorte mais plutot « Micro-don pour macro-changements grâce au digital « .
En effet, dans cet article j’ai du mal à saisir à quel moment il est réellement question d’économie sociale (quels projets financés par exemple?) et en quoi cet outil constitue réellement un outil d’éducation des salariés du secteur privé sur l’ESS.
Entre économie du Care et ESS, Accenture semble avoir du mal à faire la part des choses. Dommage…
L’article épluché: Le numérique au service de l’économie sociale et solidaire: http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/19/le-numerique-au-service-de-l-economie-sociale-et-solidaire_4658029_3232.html#9T7wWAGe6tsZKET0.99