Tandis que les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir s’engager, les organisations de l’économie sociale et solidaire peinent à trouver des bénévoles désireux de s’impliquer…
Face à ce paradoxe, le club gouvernance du CJDES a réinterrogé la gouvernance traditionnelle de l’ESS. En tant qu’« articulation des différents mécanismes permettant un alignement du fonctionnement de l’organisation sur les objectifs et les valeurs du projet associatif », la gouvernance est tout sauf une question technique. La difficulté à attirer de nouveaux bénévoles est souvent la conséquence d’une gouvernance inadaptée aux besoins de la structure et aux attentes de celles et ceux qui pourraient s’y investir.
Pour permettre à tous les profils, jeunes et moins jeunes, extravertis et timides, femmes et hommes… à toute individualité de se dire : « je peux jouer un rôle », les organisations de l’ESS doivent innover et le faire savoir. Le club gouvernance du CJDES a donc fait des propositions visant à favoriser le renouvellement militant : permettre à toute bonne volonté de s’impliquer dans un projet, élargir la participation aux instances, renforcer le réseau des administrateurs, engager des démarches d’évaluation de la gouvernance… S’il n’y a pas de solution miracle pour dynamiser sa gouvernance, il faut oser expérimenter !
Par Anne Pfersdorff, présidente du CJDES (Centre des jeunes dirigeants de l’économie sociale)